Acheter des bitcoins dans un bancomat spécialisé est-il plus susceptible de donner lieu à du blanchiment qu’une opération de change classique? La Finma estime que c’est le cas. L’Autorité de surveillance des marchés financiers a donc décidé d’abaisser à 1000 francs par mois le montant maximum qu’un individu peut acheter en bitcoins sans fournir son identité, contre 5000 francs auparavant. Un entrepreneur neuchâtelois y voit de la discrimination envers les acteurs des cryptos et estime que cette décision ne repose sur aucun fait avéré. Il a déposé une plainte contre la Finma auprès du Tribunal administratif fédéral (TAF), le 27 juillet.

En Suisse, il est possible d’acheter très facilement des bitcoins dans quelque 150 bancomats dédiés à cette cryptomonnaie, ainsi qu’auprès des 1400 distributeurs de billets des CFF. L’opération est très simple: l’utilisateur dépose du cash dans l’automate et reçoit un reçu contenant un code donnant accès aux bitcoins achetés. Il ne lui reste plus qu’à entrer ce code sur son portefeuille électronique, sur son téléphone, et les bitcoins achetés sont à lui. Mais si cet utilisateur change plus de 1000 francs par mois en bitcoins, il doit s’identifier, a décidé la Finma.

Cet article vous intéresse?

Ne manquez aucun de nos contenus publiés quotidiennement - abonnez-vous dès maintenant pour accéder à tous nos articles, dossiers, et analyses

Jusqu’au 25 Décembre, profitez de 30% de rabais sur tous nos abonnements

CONSULTER LES OFFRES

Les bonnes raisons de s’abonner au Temps:

VIDEO: Procès SBF : quelles conséquences pour les crypto et leur finalité ? ⚖️

BFM Crypto

• Consultez tous les contenus en illimité sur le site et l’application mobile
• Accédez à l’édition papier en version numérique avant 7 heures du matin
• Bénéficiez de privilèges exclusifs réservés aux abonnés
• Accédez aux archives

Déjà abonné(e) ? Se connecter